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Mickaël De Prat
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DANS LA BOUE DANS LE SABLE BRULANT...
Fulvio CATTANEO
Écrit par Mickaël de PRAT
Fils d’immigré italien, le capitaine Fulvio Cattaneo eut une enfance difficile dans les Vosges. La fin de la Seconde Guerre mondiale lui permit de montrer sa valeur au sein du maquis.
Il décida alors de s’engager sous le képi blanc en janvier 1946. Sous les ordres du fameux capitaine Antoine Mattei, il fit deux séjours en Indochine sur la RC 4 avec le 3ème REI. Attaché à son chef de «bande», il le suivit dans toutes ses affectations. De retour en Afrique, il séjourna de longues années dans le Sahara au sein de la CDRE, de la 1ère CSPL et dans les compagnies portées du 4ème REI.
Affecté comme chef de la police militaire du 1er RE à Sidi-Bel-Abbès, il fut un combattant redoutable avant d’accéder à l’épaulette à titre étranger.
Il participa à l’installation du 3 ème REI à Madagascar, puis à la création de la compagnie des pionniers de la Légion Étrangère à Aubagne avant de faire un séjour à la 13ème DBLE à Djibouti.
Il commanda sa compagnie de travaux au sein du 61ème BMGL à Canjuers avant de rester vingt-cinq ans directeur de la Maison du Légionnaire à Auriol.
Il consacra sa vie à la Légion avec Honneur et Fidélité, son histoire fait partie du patrimoine.
Il était Grand Officier de la Légion d’honneur, Médaillé militaire et titulaire de 13 citations.
ILS ONT MARTELÉ BIEN DES ROUTES
Ernest FROUART
Écrit par Mickaël de PRAT
L’adjudant-chef Ernest Frouart, s’engagea dans la Légion Étrangère à Sidi-Bel-Abbès en décembre 1946.
Il effectua trois séjours en Indochine avec la 65ème CRLE et le 2ème BEP. Au fil de sept années, il sillonna le Cambodge, la Cochinchine, l’Annam, le Tonkin et le Laos de 1947 à 1955.
Avec le 2ème REP, il participa aux opérations en Algérie au sein de l’escadron porté du régiment.
Il avait gravi tous les échelons pour devenir un sous-officier exemplaire. Il fut le portefanion du général Olié à Constantine avant de rejoindre Sidi-BelAbbès ou il fut affecté à la compagnie d’instruction des
parachutistes du 1er RE.
parachutistes du 1er RE.
Les conséquences du putsch de 1961 le conduiront à être affecté au Bas-Fort Saint-Nicolas où il avait
commencé et terminé son parcours sous la grenade à sept flammes en 1964.
commencé et terminé son parcours sous la grenade à sept flammes en 1964.
Il travailla de longues années pour les Eaux et Forêts et il continua à faire face avec dignité aux épreuves de la vie.
Son parcours dans la Légion Étrangère et sa ligne de conduite fondée sur les valeurs humaines et le respect sont exemplaires.
La vie de cet homme mérite particulièrement de ne pas tomber dans l’oubli.
COMBIEN SONT TOMBÉS...
VALKÓ - SZÜTS - TASNÁDY
Écrit par Mickaël de PRAT
L'histoire des trois sous-officiers hongrois de la Légion Étrangère qui sont entrés dans la légende.
Engagés à l'âge de vingt ans, après une guerre mondiale qui a déchiré l'Europe, ils ont choisi de servir sous le képi blanc pour une nouvelle vie.
Ils servirent pendant de longues années en Indochine dans les rangs des 1er REI, 2ème REI, 3ème REI et 13ème DBLE. Ils furent de tous les combats de 1946 à 1954.
Puis ce fut la guerre d'Algérie au sein du 1er REP, du 3ème REI et du 5ème REI où leur destin se termina en mai 1959.
Par leur sacrifice, ils incarnent l'engagement, le courage et l'exemplarité. Ils symbolisent ces hommes venus servir avec Honneur et Fidélité.
Tous les trois étaient titulaires de la Légion d'honneur, de la Médaille militaire et ils totalisaient 34 citations et 8 blessures de guerre.
Apprenons leur parcours respectif, afin de les honorer dignement.
DANS LE CIEL BRILLE
Zbigniew ZIEMSKI
Écrit par Mickaël de PRAT
Zbigniew Ziemski par sa modestie restera une figure discrète et attachante de la Légion Étrangère. Cependant, son parcours demeure un des plus incroyables et mérite pour cela toute notre attention.
Jeune professeur d'éducation physique en Pologne, il fut aspiré par la guerre en 1939 pour se battre simultanément contre les Allemands et les Russes.
Prisonnier à deux reprises, il réussira à rejoindre la France pour se battre de nouveau dans la région de Saint-Malo en 1940.
N'acceptant pas la capitulation, il se retrouva en Angleterre et fut un des pionniers des parachutistes
polonais libres. II sauta sur Arnhem en 1944 à la tête de sa compagnie.
polonais libres. II sauta sur Arnhem en 1944 à la tête de sa compagnie.
Ne pouvant rejoindre la Pologne sous l'emprise Soviétique, il s'engagea dans la Légion en 1949. Parachutiste dans l'âme, il servit au 1er BEP, 2 ème BEP, 3ème BEP et termina sa carrière en 1964 comme adjudant-chef au 2ème REP.
II se battit avec honneur sans jamais se départir de son calme et de son sourire. Jusqu'à la fin de sa vie, il donna toute sa générosité aux autres en offrant la meilleure image de lui-même.
Devenu français par le sang versé, il garda la nostalgie de la Pologne pour qui il avait sacrifié sa vie.
POUR CE DESTIN DE CHEVALIER...
Salih GUSIC
Écrit par Mickaël de PRAT
Salih Gusic restera pour toujours "Cet être d 'exception qui possédait la flamme du guerrier".
Natif de Bosnie-Herzégovine, en 1927, il s'engagea dans la Légion Étrangère après avoir connu les camps de prisonniers de guerre.
Durant son instruction à Sidi-BelAbbès, il fut remarqué pour ses qualités. Malgré son jeune âge, il
fut nommé sergent après un an de contrat. Cadre du tout nouveau 2ème BEP, il participa à toutes les opérations au Cambodge, en Cochinchine, en Annam et au Tonkin.
fut nommé sergent après un an de contrat. Cadre du tout nouveau 2ème BEP, il participa à toutes les opérations au Cambodge, en Cochinchine, en Annam et au Tonkin.
De retour en Indochine pour un second séjour en qualité de chef de section au 2ème BEP, de NaSan à Diên-Biên-Phu, il fut partout. Prisonnier des Viêts, il tenta de s'évader à deux reprises et subit les longs mois dévastateurs de la captivité.
En Algérie, au 1er REP, il fut sous les ordres du lieutenant-colonel Jeanpierre pour intervenir sur le canal de Suez, dans les rues d'Alger et dans le Djebel. Petit intermède d'un an à la compagnie de passage du 1er RE à Vincennes avant de retrouver le 2ème REP en Algérie.
Il participa au putsch et quitta le service comme adjudant-chef en 1962. II servira le monde associatif de la
Légion jusqu'à la fin. Il reçut tous les honneurs. Devenant le seu sous-officier servant à titre étranger, Grand Officier de la Légion d'honneur.
Légion jusqu'à la fin. Il reçut tous les honneurs. Devenant le seu sous-officier servant à titre étranger, Grand Officier de la Légion d'honneur.
Modeste, mais exemplaire, ce fut un des de la Légion.
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SOUVENIRS QUI PASSENT
Maurice LE CLEC'H
Écrit par Mickaël de PRAT
Le parcours d'un jeune breton que les évènements conduiront à mener une longue vie de soldat.
En 1936, Maurice Le Clec'h s'engagea à dix-huit ans comme soldat.
II participa à la Seconde Guerre mondiale et à la débâcle qui le conduisit jusqu'en Afrique du Nord. Le temps de la revanche sonna et c'est en sortant de Cherchell comme officier qu'il participa à la Libération de la France au sein du prestigieux Régiment de Marche de la Légion Étrangère (RMLE). Sa ténacité et son courage ont fait de lui un des héros de cette campagne.
Il fut ensuite instructeur au lycée militaire de La Flèche.
Il servit avec les chasseurs alpins dans les forces françaises d'occupation en Autriche. Un séjour en Indochine de nouveau avec la Légion, puis la guerre d'Algérie avec les appelés du contingent.
Il boucla une carrière de quarante-deux ans de service avec le grade de lieutenant-colonel.
Titulaire de la croix d'officier de la Légion d'honneur, de la médaille militaire, totalisant dix citations et deux blessures de guerre.
Titulaire de la croix d'officier de la Légion d'honneur, de la médaille militaire, totalisant dix citations et deux blessures de guerre.
Le parcours de cet homme et des membres de sa famille méritent toute notre attention.
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CONNAISSEZ-VOUS CES HOMMES?
Écrit par Mickaël de PRAT
Voici la vie trépidante d'anciens légionnaires ayant traversé les guerres en commençant par la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine puis l'Algérie. Ce livre s'inscrit dans le cadre de la mémoire de la vie de ces hommes issus d'horizons bien différents et qui ont rejoint la Légion Étrangère pour servir avec Honneur et Fidélité: Adelino De Sousa Barbara, Joseph Bosy, Alojzij Sernec, René Lefeuvre, Gérard Mathis, Jean
Bakalian.
Bakalian.
Le poids des années n'a pas effacé les souvenirs. Ils avaient au fil des années simplement perdu l'habitude de raconter leurs campagnes. Mais tout est resté gravé dans leur mémoire et leurs yeux brillent, leur voix se transforme à l'évocation de cette tranche de leur vie. Ils se livrent en toute modestie: drames, joies, regrets, heures de gloire et autres moments plus sombres, leurs camarades, leurs chefs. Ces
hommes ont participé à l'écriture des pages de gloire des unités de la Légion Étrangère mais également d'autres unités de l'Armée
hommes ont participé à l'écriture des pages de gloire des unités de la Légion Étrangère mais également d'autres unités de l'Armée
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Y A DES CAILLOUX SUR TOUTES LES ROUTES
Adjudant-chef RUIZ
Écrit par Mickaël de PRAT
L'adjudant-chef (er) Francis RUIZ, né en 1927, s'engagea à Sidi-Bel-Abbès dans la Légion Étrangère en mars 1944, à l'âge de seize ans et demi pour libérer la France.
Il participera au sein du Régiment de Marche de la Légion Étrangère au débarquement de Provence, puis à la campagne de France et d'Allemagne. II fit un premier séjour en Indochine au sein du 2ème Régiment Étranger d'Infanterie, suivi d'un second séjour au sein du 1er Bataillon Étranger de Parachutistes qui venait d'être créé.
Prisonnier du Vietminh sur la RC 4 en 1950, il restera quinze mois dans les camps. De retour en Algérie, il fut affecté au 3ème Bataillon Étranger de Parachutistes, puis au 2ême Régiment Étranger de Parachutistes.
Prisonnier du Vietminh sur la RC 4 en 1950, il restera quinze mois dans les camps. De retour en Algérie, il fut affecté au 3ème Bataillon Étranger de Parachutistes, puis au 2ême Régiment Étranger de Parachutistes.
Il quittera le service actif en 1963 après un passage au 13ême Régiment de Tirailleurs en Allemagne et à la 10ème Compagnie Saharienne Portée en Algérie.
En 2018, il fut choisi comme accompagnateur du porteur de la main du capitaine Danjou, pour la célébration de Camerone à Aubagne.
La vie d'un homme au parcours incroyable.
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SES YEUX ONT APERÇU...
Gabriel OLIÉ
Écrit par Mickaël de PRAT
La vie de Gabriel Olié restera pour beaucoup un exemple unique.
En 1932, il s'engagea pour rejoindre le 1er Régiment de Chasseurs d'Afrique au Maroc.
Il servit ensuite comme sous-officier au 1er Régiment Étranger de Cavalerie. Il sera frustré d'apprendre la défaite en 1940 alors qu'il se trouvait en Tunisie. S'ensuivirent plusieurs affectations en Afrique avant de retrouver le 1er REC.
Il décrocha ses épaulettes et monta au front par le débarquement de Provence. Va débuter pour lui un chemin de gloire avec le 1er REC en passant par l'Alsace et l'Allemagne.
Chef de peloton en Indochine, il arma une jonque "corsaire" en Anam, et servit dans les "crabes" en Cochinchine.
Il fut gravement blessé aux yeux mais sa vie militaire ne s'arrêta pas pour autant.
La Légion Étrangère le maintenant dans ses rangs et de Sidi-Bel-Abbès à Marseille en passant par Vincennes, il se consacra aux blessés de la Légion en veillant à leur bien-être pendant des années.
Il termina sa carrière dans les actions sociales en Allemagne avant de prendre sa retraite en 1972 comme colonel.
Il eut l'immense privilège de porter la main du capitaine Danjou à la commémoration de Camerone en 1975.
En 1932, il s'engagea pour rejoindre le 1er Régiment de Chasseurs d'Afrique au Maroc.
Il servit ensuite comme sous-officier au 1er Régiment Étranger de Cavalerie. Il sera frustré d'apprendre la défaite en 1940 alors qu'il se trouvait en Tunisie. S'ensuivirent plusieurs affectations en Afrique avant de retrouver le 1er REC.
Il décrocha ses épaulettes et monta au front par le débarquement de Provence. Va débuter pour lui un chemin de gloire avec le 1er REC en passant par l'Alsace et l'Allemagne.
Chef de peloton en Indochine, il arma une jonque "corsaire" en Anam, et servit dans les "crabes" en Cochinchine.
Il fut gravement blessé aux yeux mais sa vie militaire ne s'arrêta pas pour autant.
La Légion Étrangère le maintenant dans ses rangs et de Sidi-Bel-Abbès à Marseille en passant par Vincennes, il se consacra aux blessés de la Légion en veillant à leur bien-être pendant des années.
Il termina sa carrière dans les actions sociales en Allemagne avant de prendre sa retraite en 1972 comme colonel.
Il eut l'immense privilège de porter la main du capitaine Danjou à la commémoration de Camerone en 1975.
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SAUTONS ENSEMBLE !
Paul VAULEON-MADER
Écrit par Mickaël de PRAT
Les vies de Paul Vauléon-Mader sont une succession d'aventures.
En 1948, il s'engage dans la Légion Étrangère et fera un premier séjour en Indochine avec le 2ème Régiment Étranger d'Infanterie. Il retourna pour un second séjour de 1951 à 1954 avec le 1er Bataillon Étranger des Parachutistes. Il conaîtra les combats de Na-San et ensuite de ceux de Diên-Biên-Phu. Réformé en raison de ses blessures, il intégra les Groupes Mobiles de Sécurité en Algérie à partir de 1956 et s'illustrera plusieurs fois avec ses harkis jusqu'en 1962.
Va débuter alors une nouvelle vie au sein de la sécurité civile en Bretagne. Pendant de longues années, il cumulera les fonctions de plongeur, de sauveteur et de démineur. Il fera chaque fois preuve d'un courage incroyable en mettant sa vie en danger pour en sauver d'autres.
Une fois à la retraite en 1988, il ne pourra rester inactif et rejoindra une association humanitaire. Il ira avec elle soutenir la population dans les Balkans en effectuant des convois de ravitaillement tou en faisant du deminage.
Sa vie durant, il défendra toujours la devise de la Légion Étrangère en servant avec "Honeur et Fidélité".
En 1948, il s'engage dans la Légion Étrangère et fera un premier séjour en Indochine avec le 2ème Régiment Étranger d'Infanterie. Il retourna pour un second séjour de 1951 à 1954 avec le 1er Bataillon Étranger des Parachutistes. Il conaîtra les combats de Na-San et ensuite de ceux de Diên-Biên-Phu. Réformé en raison de ses blessures, il intégra les Groupes Mobiles de Sécurité en Algérie à partir de 1956 et s'illustrera plusieurs fois avec ses harkis jusqu'en 1962.
Va débuter alors une nouvelle vie au sein de la sécurité civile en Bretagne. Pendant de longues années, il cumulera les fonctions de plongeur, de sauveteur et de démineur. Il fera chaque fois preuve d'un courage incroyable en mettant sa vie en danger pour en sauver d'autres.
Une fois à la retraite en 1988, il ne pourra rester inactif et rejoindra une association humanitaire. Il ira avec elle soutenir la population dans les Balkans en effectuant des convois de ravitaillement tou en faisant du deminage.
Sa vie durant, il défendra toujours la devise de la Légion Étrangère en servant avec "Honeur et Fidélité".
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